Celui-là, c'est un peu spécial. Quand je l'ai écrit l'an passé, je voulais effacer les deux premières phrases. Mais à relecture cette année, je trouvais ça pas si mal. Je les mets entre crochets.
[Il épatait les étapes pétant des scores d'or déchirant les scénarios désœuvrés balançant dans la rue les lampes qui n'éclairent pas
Il respirait le nec plus ultra de l'oxygène et pour son cerveau il s'en ressentait c'était trembler d'émoi avant les rêves déchirer les déchirures rieuses]
Il buvait le miel à la bouche des abeilles, polyglotte poétique parlant jusqu'au frémissement d'ailes
Sa vocation n'était plus de mouiller ses yeux, mais de prendre le taureau par les cornes, le vent qui écorne les boeufs par les émotions et le nuage en laisse
Il voulait rêver droit, précis, net ; endormi, il ne voulait plus jamais se sentir comme un étranger dans ses propres rêves - pas plus que dans sa vie
La clairvoyance du cœur était à quelques coins de rue, et il se découvrait charmant coureur
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