« Beatnik féministe » : ah, j'adore cette expression !

Je me suis empressé de fouiller le texte (facile, avec Ctrl + F) pour y déceler le nom de Jack Kerouac, car en la lisant, Emmanuelle Pierrot, ça me faisait souvent penser à Ti-Jean, ses aventures bohèmes, sa connexion à autrui. Car on peut se poser la question à la lecture de son roman : est-il une influence ? Une sorte de pote par-delà le temps ? Mais ce n'est pas tant de savoir si un homme a influencé une femme, si une grande figure de la littérature en a inspiré une nouvelle. J'étais juste curieux de confirmer une hypothèse qui m'habite, moi qui lis son œuvre, à Emmanuelle, ces jours-ci. Je me disais que j'étais en train de faire la connaissance d'une sorte de Jack Kerouac québécoise, et une telle personnalité, une telle plume, ça ne manque pas de panache punk.

Elle me fait aussi penser, en quelque sorte, à des amis que j'ai eus, jeune adulte. J'ai toujours eu une affection pour les marginaux.