Ça fait longtemps que, regardant le ciel, celui-ci ne m'est pas apparu aussi complice. Il y a des émotions sans nom. C'est sans doute le métier du poète que de brasser le langage pour débrouiller des émotions à la frontière de plusieurs autres émotions.
Ici, difficile. Mais le ciel m'est apparu plus léger. J'ai cru voguer à sa hauteur, un instant.
Je sais que c'est à peu près ce ciel-là.
Maintenant, je veux juste prendre le temps de respirer.
Prendre ma cuiller d'air tous les jours.
Ça fait du bien de savoir qu'un petit bout de ciel est mien.
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